Image illustrative de Westworld
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Westworld

À Westworld, un parc d'attractions dernier cri, les visiteurs paient des fortunes pour revivre le frisson de la conquête de l'Ouest. Dolores, Teddy et bien d'autres sont des androïdes à apparence humaine créés pour donner l'illusion et offrir du dépaysement aux clients. Pour ces derniers, Westworld est ...

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Terminée Américaine, US 60 minutes
Science-Fiction, Western, Thriller, Drame HBO, OCS City 2016
13.13

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Image illustrative de l'épisode 3.05 - Genre

Genre

Alors que le passé de Serac est peu à peu révélé, Dolores fait pression sur Liam pour accéder à Rehoboam. Que veut-elle faire de la machine omnisciente ? Caleb entreprend de son côté un voyage inattendu...

Diffusion originale : 12 avril 2020

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Diffusion française : 12 avril 2020
Réalisat.eur.rice.s : Anna Foerster
Scénariste.s : Karrie Crouse , Jonathan Nolan
Guest.s : Al Coronel , Alexandre Bar , Bahia Haifi Gold , Enrico Colantoni , Iddo Goldberg , Jefferson Mays , John Gallagher, Jr. , Kid Cudi , Lena Waithe , Marshawn Lynch , Paul Cooper , Pom Klementieff , Tommy Flanagan , Jamaal Lewis , Zane Rudert , Rex Rudert , Jose Alejandro Avendano , Samuel West , Quinn Ruiz , Addison Ruiz , Henree Alyse , Nicholas Massouh , Lauren Neal , Matthew Hancock , Bahia Haifi

Tous les avis

Avatar Jo_ Jo_
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 19 avril 2020 à 22:47

J'avoue ne pas trop savoir quoi penser de cet épisode. C'était du Westworld sans en être réellement. On est sur une thématique de libération des consciences, mais la similitude avec les saisons 1 et 2 s'arrêtent là. Honnêtement, ce n'est pas pour me déplaire. J'ai précédemment eu beaucoup de mal à m'intéresser au(x) parc(s) en tant que tel(s). Cette saison me rend beaucoup moins claustro (sauf si tout est une mise en scène et qu'il ne s'agit que d'un énième parc. Ce qui serait aussi frustrant que kiffant).

Même si j'adhère au concept, j'ai un peu plus de mal dans la manière. Déjà, comme beaucoup d'entre vous, j'ai un gros problème avec Vincent Cassel. Je trouve qu'il joue comme un pied. Honnêtement, je me suis retenue de rire en le voyant s'énerver (on dirait mon fils quand il n'a pas le parfum de Pom'Potes qu'il veut). Forcément, si c'est le grand méchant de la saison, c'est dommage. D'ailleurs, son histoire ne m'intéresse absolument pas. Je trouve que lui et ce qu'il représente est complètement vide (serait-ce mon nouveau Bernard ?).

J'aime la relation entre Dolorès et Caleb, même si, comme vous l'avez dit, on recule pour mieux sauter (+100 points pour mon amour de Dolorès cette saison). Les visions de ce dernier étaient intéressantes par ailleurs. Et ont au moins le mérite d'être originales (puis merde, forcément, je n'allais pas rester insensible à Space Oddity, et ils le savent, ces salauds). Par contre, en effet, la subtilité a été relayée au second plan. Là où parfois, il fallait passer des heures à lire du Reddit pour comprendre une phrase dans l'épisode, j'ai la sensation qu'on n'y est beaucoup moins forcé. Ce n'est pas pour me déplaire non plus, mais c'est vrai que le choc est rude.

Je me demande sincèrement quel va être le scénario pour la suite de la saison.


Avatar Manoune398 Manoune398
Rédacteur
Avis neutre Déposé le 15 avril 2020 à 21:32

Je trouve ça décevant d'avoir huit épisodes tous les deux ans et d'assister à cinquante minutes de vide. Je ne supporte plus quand il y a de la forme pour de la forme, surtout dans ces séries à la narration complexe, qui, à mon sens, ne peuvent pas se permettre de faire des effets de style si elles ne peuvent pas tout gérer. L'épisode porte quand même le nom de la drogue que prend Caleb, mais quel sens ? L'idée est excellente, c'est indéniable, mais chaque phase dure très peu de temps et n'affecte l'intrigue que superficiellement.

- Caleb est clairement the personnage, et sa relation avec Dolores a du potentiel mais c'est pas loin d'être écrit avec les pieds.

- Vincent Cassel joue mal, je suis désolée. Et son personnage n'a pas de texture ou d'aura menaçante, il est plat.

- Ça fait deux épisodes qu'on nous dit que Bernard est important mais qu'il est toujours aussi inexistant. Alors quoi, chaque saison il va suivre Dolores aux quatre coins du monde, dire deux mots avant de devenir le problème/la clé/l'intrigue/la solution à tout dans le final ?

- Les habitants retrouvent "leur libre-arbitre" et se mettent immédiatement à saccager ce qu'il y a autour d'eux ? Bon sang, la série n'a jamais été particulièrement optimiste mais à un moment donné il y a du budget, il y a des idées, un montage, je sais pas comment ça peut passer comme un bon élément d'avoir ça.

- Dolores reste quand même la surprise de cette saison, moi qui ne pouvais plus me l'encadrer. Elle reste solide et fidèle à elle-même, et encore une fois son duo avec Caleb reste ce qui tient la saison.

J'attends (sans vraiment attendre, mais quand même) la suite pour voir ce qu'ils nous ont pondu, mais ce n'est pas le meilleur épisode de la série, et clairement pas nommé pour le prix de la finesse !


Avatar nicknackpadiwak nicknackpadiwak
Rédacteur
Avis neutre Déposé le 14 avril 2020 à 15:26

C’est tout de même dommage que les deux excellentes idées de l’épisode soient si mal exploitées :

-          La drogue qui fait changer d’univers de film aurait pu donner des moments inoubliables, on aurait pu passer d’un western à de la science-fiction à un film d’horreur. Ok, cela aurait été étonnant pour une série si sérieuse, mais justement, c’était l’occasion de devenir un peu fou. Au lieu de ça, on a eu le droit à du noir & blanc, des lumières dans le métro et une musique romantique. Que c’est décevant.

-          Parlant de pétard mouillé, le fait de rendre à chacun son libre arbitre est une idée vertigineuse qui se réduit ici à …. deux hommes qui se battent et une femme qui jette une pierre sur une vitrine. Mouais.

A part ça, j’ai toujours l’impression de regarder la saison 4 de Prison Break avec des personnages sortis dans leur contexte originale et qui se battent contre une Grande Société Méchante en faisant des alliances entre eux, en plus spectaculaire tout de même (la poursuite de voitures). Bon après, c’est toujours mieux que le gouffre d’ennui qu’étaient certains épisodes des deux premières saisons.


Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 13 avril 2020 à 17:55

De cette très belle idée de délire "genres de cinéma", l'épisode aboutit à un scénario très attendu, où les rebondissements tombent à plat. Comment ça Dolores, après avoir passé des mois voire des années à s'infiltrer en haut de la société de Reboham, ne diffuse pas les données qu'à une rame de métro mais à tout le monde entier ? :o

Caleb est toujours un personnage fascinant et attachant mais le scénario met des batons dans les roues de sa dynamique avec Dolores, retardant pour plus tard des questions pourtant nécessaires à poser (le fait que Dolores soit inhumaine, les origins de Caleb - du coup pas juste un simple humain lambda, grmbl...).

Il faut avouer que tout est assez simpliste. Les dialogues font parfois forcés : l'échange final Caleb/Dolores c'est une catastrophe, ou l'échange entre Serac et Demsey "Tu aides ces gens" "Non tu ne les aides pas tu les changes" "...". Pom Klementieff a été totalement gâchée. Enguerrand Serrac ne fait pas grand-chose et Vincent Cassel joue mal (je trouve). Les musiques sont toujours inégales, et on nous rappelle que Bernard est d'une importance fondamentale sans trop le faire figurer non plus (bon j'avoue, ça, ce n'est pas plus mal).

Cela reste divertissant, j'ai notamment plutôt bien aimé les scènes d'action volontairement calmes et originales du début d'épisode (c'est mieux que Minority Report, déso pas déso).

Mais l'épisode pose trop peu d'enjeux, est trop convenu pour du Westworld et se décide principalement à faire du sous-Mr. Robot, avec ce concept d'éveil collectif des humains et de révolution par la fuite d'une entité big data. En moins bien...

Et puis vraiment, montrer TOUS les humains comme de potentiels meurtriers ou suicidaires dépressifs... ya pas plus mesuré ? Mr. Robot soulignait juste l'hypocrisie des humains, du système, et le vide qu'on peut ressentir, ce qui pouvait pousser à la divergence, et tout était mieux fait.

Plus de détails dans le podcast avec Koss, qui a pris la mouche (^^)

2 réponses
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Avatar Koss Koss
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 13 avril 2020 à 13:49

Comme cette saison, c'est un épisode de fuite en avant ultra linéaire, parasitée seulement par trois choses : les flashbacks de Serac, la mouche (oui, je me raccroche à ce que je peux) et bien sûr, ce jeu sur les genres cinématographiques, qui est une belle idée, bien que trop explicitement expliqué par le personnage de Marshawn Lynch (qui me fait toujours sourire à chaque fois qu'il apparait à l'écran).

C'est surtout la mise en scène qui pèche.  De cette belle idée, ils n'en font pas grand chose. Tout l'épisode est atone, ce qui correspond à l'esprit du personnage de Caleb, mais qui manque clairement de dynamisme. Il suffit de revoir la scène de poursuite en voiture automatique qu'il y a dans Minority Repport (sortie il y a presque 20 ans) pour voir qu'un gouffre sépare les deux.

Alors, l'ensemble donne une impression étrange, comme un rêve dont tu ne sais pas au sortir si il fût agréable ou non, mais qui reste malgré tout dans ta mémoire.

+ de débat avec Galax (qui n'aime pas Minority Report) dans le podcast !


12.5

8 notes

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Avatar de Jo_
Jo_ a noté cet épisode - 13
19 avril 2020
Avatar de Antofisherb
Antofisherb a noté cet épisode - 10
17 avril 2020
Avatar de Manoune398
Manoune398 a noté cet épisode - 12
15 avril 2020
Avatar de nicknackpadiwak
nicknackpadiwak a noté cet épisode - 12
14 avril 2020
Avatar de bedsouin
bedsouin a noté cet épisode - 14
14 avril 2020
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Stean a noté cet épisode - 13
13 avril 2020
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Galax a noté cet épisode - 13
13 avril 2020
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Koss a noté cet épisode - 13
13 avril 2020

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